Le but du traitement est d’accéder aux calices du rein, en passant directement de la peau vers les calices. Un appareil (néphroscope) de 7 mm de diamètre est donc introduit dans le rein. Il permet de très bien voir, de fragmenter et d’enlever de gros morceaux de calculs (6 à 10 mm). Ainsi la NLPC est indiquée pour les gros calculs de plus de 20 mm de long ou les calculs pour lesquels les autres traitements ont échoué. La NLPC est effectuée sous anesthésie générale. Plusieurs tuyaux de drainage sont nécessaires pendant la cicatrisation qui est rapide : une sonde urétérale qui passe par la vessie et va à l’extérieur, une sonde sortant par le côté (là où le chirurgien est rentré dans le rein) appelée sonde de néphrostomie. Ces deux sondes sont gardées entre 24 et 48 heures en général. La sortie d’hospitalisation est prévue au troisième jour après l’opération. La convalescence est peu douloureuse. Le travail peut être repris 10 à 15 jours après. La NLPC est très efficace, mais elle impose la traversée de la peau, des muscles et de la chair du rein. Ceci peut entraîner un risque faible de saignement qui peut survenir encore les 4 à 5 jours qui suivent la sortie, justifiant repos et surveillance des urines. En cas de saignement persistant ou s’aggravant, un retour en urgence à l’hôpital est obligatoire. Un contrôle comportant un scanner de l’abdomen avec injection est souhaitable dans les 2 à 3 mois qui suivent la NLPC.